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L'auteur ...
¨J'ai appris à lire plus vite et mieux quand j'avais 14 ans.
Cela m'a bien servi toute ma vie. ¨
Cela m'a bien servi toute ma vie. ¨
Gilles Lavoie
Comment j'ai accidentellement appris à lire mieux (et plus vite)... l'histoire complète ici.
Comment j'ai accidentellement appris à lire plus vite et mieux
Il y a quelques décennies, quand j'avais 14 ans, à notre école,
nous avions eu une séance de lecture d'une heure (plus précisément 45 minutes)
à la bibliothèque de l'école. Notre professeur de français nous emmenait
chaque semaine.
Une heure que j'aurais passée ailleurs.
Vous pouviez choisir n’importe quel livre
à lire et vous n'auriez pas de devoirs à faire à ce sujet.
C'était une bibliothèque gérée par le Clerc de St-Viateur.
Le professeur nous a demandait d'entrer dans la bibliothèque en silence
et de parcourir la rangée de livres; vous savez, ces rangées d'étagères pleines de livres
ayant des lettres attachées en haut pour les retrouver plus facilement
AB-CD, EF-EF, FG-GH, HIJ-KL …
Je ne souviens plus aussi bien, mais j'ai encore une image dans la tête.
Et l'odeur.
Les étagères de livres dégagent une odeur unique dont je me souviens encore.
Donc, nous avions 5 minutes minuté par notre professeur
qui surveillait la grande horloge en haut du mur de l'autre côté de la bibliothèque.
Nous devions choisir un livre et nous assoir à une des tables au milieu.
Ensuite, nous devions rester là et lire pendant 45 minutes.
Le seul avantage de cette session est qu’il n’y avait pas de devoir, pas de test.
Et nous n'avions pas besoin de rapporter ou de fournir un résumé plus tard
de ce que nous avions lu.
Mais quand même, je trouvais cette ¨heure¨ très ennuyeuse et désagréable.
Mais ce que je faisais pour le rendre plus supportable,
je choisissais et ¨lisais¨ une bande dessinée.
Et même que souvent, je regardais que les dessins.
C’est parce qu'avec toute cette compétition
qui marche vite pour saisir une bande dessinée,
ils nous punissaient si nous courions,
il n’avait pas toujours été facile d'en obtenir une
qui soit même légèrement intéressante.
Mais un jour,
tranquillement, assis et alors que je regardais presque n'importe où
sauf à ma BD mal choisie,
mon regard a été attiré par l'un des bibliothécaires.
Il était assis de l'autre côté d'un comptoir et lisait.
Après quelques secondes,
j'ai réalisé qu'il lisait à la vitesse de la lumière...
C'est l'impression que j'ai eue. Il tournait très souvent les pages.
Il était assis, légèrement tourné, juste assez vers la droite
pour que je puisse le voir tourner les pages.
Au bout de quelques minutes, je me suis demandé, à quelle vitesse lit-il ?
De loin, je pouvais voir que ce n'était pas une bande dessinée.
Il n'y avait pas d'images sur ses pages.
La taille ressemblait à un livre de poche typique.
Mais il lisait à un rythme surprenant.
J'ai commencé à compter les secondes dès que je l'ai vu tourner la page.
1001, 1002, 1003, … 1010, 1011, 1012 … 1020, 1021, puis whoosh,
vous connaissez le bruit de tourner une page énergiquement.
Je pouvais à peine l'entendre.
1001, 1002, 1003, … 1026, 1027, woosh,
Je l'ai observé pendant quelques minutes.
J'ai calculé qu'il avait tourné les pages 12 fois,
ce qui signifie qu'il a lu 24 pages.
Je me suis rendu compte que je n’avais pas surveillé l’horloge
et je ne savais pas combien de temps ça lui avait pris exactement.
Mais une chose dont j'étais sûr,
c'est que je n'avais jamais compté jusqu'à 30.
Garantie.
Donc, il lisait 2 pages en moins de 30 secondes.
CE qui signifie quatre pages par minute.
J'ai calculé que ce type savait comment lire
100 pages en 25 minutes (4 pages par minute x 25 minutes).
J’étais impressionné.
Il était assis sur un tabouret, le livre à la main.
Je n'ai rien vu de spécial chez lui, sauf sa moustache,
je n'aime pas les moustaches.
Il aurait pu être professeur, concierge ou autre.
Mais je savais qu'il était l'une des trois personnes
que nous rencontrions toujours à la bibliothèque.
Donc, un bibliothécaire, j'en ai conclu.
J'étais assis à ma place, ne faisant rien et respirant silencieusement,
pour qu'il ne remarque pas que je le regarde.
Comme s'il m'aurait entendu. Il était à 20 pieds au moins.
Ce que l’on peut s’imaginer parfois …
Il ne pouvait pas m'entendre à coup sûr.
Puis je suis devenu anxieux. Je devrais demander à ce gars comment il fait ça.
Et si je pouvais faire la même chose avec les livres
que nous devons lire pendant les cours
et me débarrasser de la « corvée » très rapidement ?
Laisse-moi deviner. Vous ressentez la même chose
à propos de ces lectures de livres imposées. Vous vous souvenez ?
Voyez-vous la couverture de ce livre dans votre tête ou
entendez-vous votre professeur ¨Ce semestre, vous devrez lire…¨
Pour la plupart d'entre nous, cette image qui nous vient à l'esprit en ce moment,
c'est comme voir un fantôme qui nous hante.
De plus, comme je vous l'ai dit, je n'étais pas particulièrement intéressé par la lecture.
Puis-je vous rappeler qu'à chacune de ces séances de bibliothèque,
je choisissais des bandes dessinées ?
Et bien que nous puissions ramener à la maison
le livre que nous avons commencé. Je ne l’avais jamais fait.
Dans ma tête, je me disais que
les professeurs ne me manipuleraient pas pour faire ça
et encore moins de faire plaisir à mon professeur de français.
Il était l'instigateur de cette heure de lecture à la bibliothèque.
C’était clair qu’il visait que pour nos ramenions nos lectures inachevées à la maison.
Lire à la maison, il ne m'attirerait pas là-dedans.
Mais ce jour-là, j'étais assis,
surplombant ma bande dessinée,
à observer cet homme faisait ce que je voudrais faire,
prendre moins de temps pour lire un livre.
Les règles de l'époque étaient très sévères.
Vous entriez dans la bibliothèque.
Vous aviez 5 minutes pour trouver ce que vous voudriez lire.
Ensuite, lire ce livre et restez assis pendant les 45 minutes restantes.
Ils ne voulaient pas que nous nous promenions constamment,
et déranger les autres ¨lecteurs¨.
Donc, si vous étiez surpris à vous promener, la pénalité était que
vous deviez alors emporter le livre avec vous
et en présenter un résumé une semaine après l'incident.
Et c’était mieux d’être un bon résumé parce que
cette présentation exacte remplacerait une autre présentation
sur lequel vous seriez évalué, qui compterait dans votre bulletin scolaire.
Donc, il y avait un prix à payer pour se lever et
demander à ce type comment il pouvait lire si vite…
Et je n'étais pas sûr de vouloir faire ça.
Il se pourrait bien qu'il me dise juste ¨je lis vite …¨
Rien de plus.
Je paierais le prix pour rien.
Il y a eu de nombreuses occasions où j'ai juste laissé tomber,
Vous savez.
Tout n'est pas assez important pour demander.
Mais pas cette foi, je devais demander.
Alors, je me suis levé et j'ai commencé à marcher vers cet homme.
J’étais à peu près à mi-chemin, 10 pieds,
quand mon professeur a commencé à marcher dans ma direction.
Je savais très bien pourquoi.
Lui et moi sommes arrivés au comptoir en même temps.
Je n'ai même pas eu le temps d'ouvrir la bouche.
Mon professeur parlait déjà et me rappelait la règle.
J'ai commencé à dire : « Je veux juste lui demander comment il peut lire si vite. ¨
pointant vers le bibliothécaire,
qui se retournait simultanément pour voir qui était là.
Mon charmant professeur m’a dit de lui demander la semaine prochaine
à notre prochain retour et pendant cette fenêtre de 5 minutes
quand nous sommes tous autorisés à nous promener.
Il n'y avait plus d'option.
Il m’a fait signe de regagner ma place et m'y a suivit.
Il a jeté un coup d'œil à ma bande dessinée,
mis son gros index droit dessus et dit
« tu sais quoi faire avec ça la semaine prochaine.
Je m’attends à une présentation remarquable Gilles. »
Je me sentais en colère, plus un mélange d'autres sentiments.
J'ai ce devoir maintenant. je dois écrire une dissertation
et le présenter sans la réponse à ma question
- tout ça pour rien.
Bien sûr, je pourrais demander la semaine prochaine.
Mais à 14 ans, une semaine inutile à attendre, c’est long.
Attendre une semaine avant de poser cette simple question
signifiait que je n’allais probablement ne jamais demander.
Je n'en suis pas sûr, mais cela aurait pu arriver.
Aujourd'hui, je sais que lorsque nous avons un tel appel pour demander
ou faire quelque chose, on devrait. L’émotion qui nous anime s'affaiblit,
et on lâche prise.
Mais ce jour-là, les dieux étaient de mon côté.
Je peux le dire maintenant. Pendant que je couvais sur ma chaise,
en pensant à ce traitement injuste, le professeur,
et les devoirs supplémentaires que je venais de faire,
J'ai senti une présence sur ma gauche.
Il était là, le bibliothécaire,
debout avec un sourire discret.
Il déposa légèrement un livre sur la table à ma gauche.
Il ne dit rien et s'éloigna.
J'ai regardé le livre. Le titre était
¨Lecture rapide¨
Le bibliothécaire avait entendu ma question, et ce fut sa réponse.
J'étais très excité.
Tous mes sentiments à propos de la situation ont tout simplement disparu.
Non seulement j'ai eu ma réponse, mais ce n'était pas quelque chose comme
¨Je ne sais pas, je sais juste comment lire vite, gamin…¨.
Il y avait une technique, une méthode.
Et le fait que la bibliothécaire m'a apporté le livre et a souri
signifiait que je pouvais le faire aussi si je lisais et
apprenais ce qu'il y avait dans ce livre.
Je suis sûr que c'était la première fois que j'étais pressé de lire un livre.
L'histoire ne s'arrête pas là. Comme vous pouvez conclure
je devais faire une présentation sur la bande dessinée la semaine suivante.
Et j'ai eu du mal à y travailler. Et ce n'est pas la partie excitante.
Fait intéressant, j'ai ramené deux livres à la maison ce jour-là :
la bande dessinée et le livre de lecture rapide.
Donc, vous pouvez deviner que lorsque je suis arrivé à la maison,
J'ai sauté dans ce livre sur la lecture rapide.
Mais les faits sont que j'ai commencé bien avant de rentrer chez moi.
La vérité c'est que j'ai été tellement stimulé par ce que j'ai vu
-le bibliothécaire qui lisait si vite.
Je ne pouvais m’empêcher de penser que la clé
pour passer moins de temps à lire des livres ennuyeux
était dans ce livre.
J'ai commencé à le lire dès qu'il me l'a donné.
À la fin de la séance de bibliothèque ce jour-là,
J'avais lu le premier chapitre.
Je suis passé d'une aversion pour les livres à vouloir lire ce livre en entier tout de suite.
J'ai continué à lire dans le cours suivant de… Je ne me souviens plus.
Je n'ai pas pu lire autant que j'aurais aimé le reste de la journée
parce que ce n'était pas si facile de s'assurer de ne pas se faire prendre.
Il y avait deux conséquences à cela
(a) j'aurais eu une punition supplémentaire,
(b) ils m'auraient retiré le livre.
Donc, toute la journée, j'étais sur les nerfs, entre
suivre le cours,
en ouvrant discrètement le livre,
et lire un paragraphe ou deux à la fois.
J'ai eu de la chance que mon bureau soit à une rangée de la dernière rangée à l'arrière.
Comme vous vous en doutez, j'ai presque couru jusqu’à la maison
quand la fin des cours a sonné.
Quand je suis arrivé à la maison, je n’avais qu’un seul pied dans la porte,
Que déjà je sortais le livre de mon sac. Je suis entrée dans ma chambre,
sauté à plat sur mon lit, et j'ai continué à lire là où j'avais laissé précédemment.
Je n'ai jamais su ce que ma mère pensait ou ressentait
quand elle est entrée dans ma chambre et m'a vu lire avidement
un livre de 300 pages.
J'ai oublié de demander plus tard.
Elle a dû avoir un vif sentiment de me voir faire ça et m'entendre répondre,
"Je n'ai pas faim pour l'instant."
Je l’étais toujours en revenant de l'école.
Cela a dû être gratifiant pour elle puisqu'elle était elle-même professeur.
Je suis sûr qu'avant cela, elle s'inquiétait de mon manque d'intérêt pour la lecture.
Maintenant je sais ce que vous pensez.
Vous pensez que probablement quand j'ai commencé à aimer lire.
Eh bien… honnêtement, non.
Le but que j'avais était d'apprendre à lire plus vite et de lire moins...
Et c'est ce que j'avais prévu de faire.
Il m'a fallu environ une semaine pour parcourir tout le livre,
y compris le lire durant la session suivante de lecture à la bibliothèque.
Mais alors, j'étais déjà un lecteur beaucoup plus rapide.
Alors, j'ai fini et rendu le livre, mais seulement la troisième semaine,
pas que j'en avais plus besoin,
mais je voulais le garder.
(j'en ai acheté un exemplaire des années plus tard...)
Les semaines suivantes,
à la séance de bibliothèque d'une heure,
Je choisirais un roman d'Agatha Christie,
Des romans policiers si vous ne la connaissez pas.
Et je me suis mis au défi de le lire en 45 minutes
et ne pas le ramener à la maison.
Pourquoi ? La réponse : Je ne succomberais pas à la manipulation
consistant à rapporter des lectures à la maison.
J'avais mes principes...
C'est ce que j'ai fait.
J'étais capable de faire ça : lire un roman en 45 minutes.
Et j’aimais ça. Je pouvais lire l'histoire à une vitesse qui ressemblait à
regarder un film se dérouler dans ma tête.
Les intrigues et les conclusions des histoires étaient beaucoup plus fascinantes.
Je voyais dans ma tête tous les événements de l'histoire
se dérouler au cours de cette session.
A la fin de la séance, je remettais le livre sur son étagère.
J'étais un peu fier d'avoir pu faire ça...
Quelques étudiants assis près de moi dans notre classe de bibliothèque l'ont remarqué.
Je lisais un livre, quelque chose de plus de 200 pages,
qui n'était pas une bande dessinée en moins d'une heure.
Alors, on pourrait penser que certains d'entre eux
aurait jalousement regardé ma nouvelle compétence
et demandé comment je faisais.
Mais non, ce n'est pas ce qui est arrivé.
Au lieu de cela, ils étaient un peu énervés
que je me sois tombé sous le charme de notre professeur
et devenu un « déserteur. »
Mais, malheureusement, personne d'autre n'a pris le temps
Ou montré de l'intérêt de faire la même chose.
À ce jour, je suis toujours perplexe devant le nombre de personnes
qui m'ont vu le faire et ne m'ont jamais demandé de leur montrer.
Je suis le seul à avoir franchi le pas pour lire plus vite cette année-là.
Et je suis devenu un bien meilleur, bien meilleur lecteur.
Même quand je l'ai offert à plusieurs personnes autour de moi,
seuls quelques-uns en ont profité pendant toutes ces décennies.
Si vous voulez apprendre à lire mieux (et plus vite),
vous vous donnez un énorme avantage concurrentiel
car seuls quelques-uns le font, même s'ils savent que c'est possible.
Voyez par vous-même.
Vous hésitez encore après ce que je vous ai raconté plus haut sur mon histoire ?
Beaucoup n'iront pas plus loin, Ils n'achèteront pas un livre
qui peut changer et tirer parti de leurs compétences en lecture,
pour le reste de leur vie, même pour le simple prix d'une pizza.
Aussi, à cause de la façon dont ça m'est arrivé
et que je voulais apprendre à lire plus vite,
J'ai écrit le livre Lire.ca de telle façon que dès
le premier chapitre, vous apprendrez à lire plus vite.
pas dans une semaine ou vingt et jour de pratique ….
mais bien dès le premier chapitre …
Le premier chapitre est la pierre angulaire de Lire.ca
Vous y apprenez la technique du Tennis.
Quinze minutes dans ce livre, et vous aurez appris et pratiqué
la technique la plus puissante pour lire plus vite et mieux
sans sauter aucun mot et rien manquer.
Vous lirez beaucoup plus vite, mieux, pour toujours.
C'est une promesse.
Merci d'avoir pris le temps de lire mon histoire.
C'est à votre tour d'ouvrir un nouveau chapitre dans le vôtre.
Voulez-vous lire mieux,
en profiter davantage,
et extraire des informations de qualité
beaucoup plus rapidement ?
Faites-vous une immense faveur et prenez
cette première étape qui améliorera votre vie pour toujours!
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